Une délégation — conduite par Si Hachemi Assad, secrétaire général du HCA (Haut commissariat à l’amazighité), accompagné de Abdelhakim Bettache, maire d’Alger-Centre, ainsi que de Mohamed El Hadi Hireche, président du jury du concours national pour la réalisation d’une statue à l’effigie du roi de Numidie, Massinissa — s’est rendue, hier, à Taguemount Azouz, dans la commune d’Aït Mahmoud, daïra de Beni Douala, à 25 kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou. Les membres de la délégation ont ainsi effectué une visite au siège de l’atelier en charge de la réalisation de cette œuvre.

«L’objectif de la visite est la supervision de l’entame des travaux ainsi que la veille sur les aspects esthétiques et historiques qui devront entourer la réalisation de ce monument destiné à être érigé, au début de l’année prochaine, à la place Tafourah, située au centre de la capitale, Alger», a déclaré, en marge de cette visite, Si Hachemi Assad qui a ajouté que ce travail s’inscrit dans le sillage d’un long parcours effectué par le HCA pour la promotion de tamazight.

Le même responsable a également rappelé que l’idée de la réalisation de la statue Massinissa est née à l’issue du colloque international organisé, en 2014, dans la ville d’El Khroub, wilaya de Constantine. Il s’agit de l’une des recommandations de cette rencontre, a-t-il souligné tout en précisant que «L’Etat a mis les moyens (24 millions de dinars) pour la réalisation de cette œuvre et l’aménagement de la placette. Notre objectif, à travers ces actions, est la vulgarisation de l’histoire», a-t-il ajouté.

M. Assad a, par ailleurs, rendu hommage à tous les militants de tamazight, comme il a aussi eu une pensée pour tous ceux qui sont morts lors du Printemps de 2001.

«Je tiens à rendre hommage aux citoyens de Beni Douala, cette région qui a donné beaucoup pour notre culture. La réalisation d’une statue de Massinissa à Alger a une importance capitale, surtout sur le plan symbolique», a-t-il estimé devant une assistance composée d’élus, dont le député Saïd Lakhdari et les animateurs du mouvement citoyens de Kabylie, en l’occurrence Belaïd Abrika et Mustapha Mazouzi.