A la lumière de la lecture de notre plan d’action, au titre de l’année 2014, et à travers une telle manifestation internationale autour d’un bouquet de thèmes portant sur les : «Médias, communication, langues et langages : Où en est tamazight ?», l’ambition première est de captiver l’attention de nos partenaires institutionnels afin qu’ils adhèrent à la concrétisation de moult objectifs auxquels le Haut Commissariat à l’Amazighité s’est astreint de répondre.
Avec une stratégie résolument orientée vers le pragmatisme et davantage de visibilité pour tamazight, le HCA ne dédaigne pas sur les moyens pour mener à terme son cahier des charges en privilégiant trois segments complémentaires se croisant sur le terrain : l’enseignement et la recherche, la communication et la promotion culturelle.
Ce colloque nous permettra, espérons-le, de revenir sur quelques unes des actions concrètes menées par le Ministère de la Communication, le partenaire concerné directement par cette question afin d’en appréhender l’ampleur et de mieux mesurer leurs effets quant à la promotion de l’amazighité dans notre pays.
Un regard lucide sur l’expérience des pays voisins nous permettra de faire une certaine analogie et de situer l’effort accompli en Algérie dans un ensemble géographique large dépassant nos frontières.
Une question cependant mérite d’être posée durant cette rencontre. Elle s’impose d’ailleurs d’elle-même : comment aller de l’avant et permettre une introduction élargie de tamazight à l’ensemble des instruments institutionnels tels que les radios régionales et les organes de presse édités sur fonds publics ?
Notre souhait est que cette espace d’échanges et de débats que nous offrons aujourd’hui, puisse permettre d’éclaircir la démarche.
Je souhaite plein succès à cette initiative.